lundi 30 mai 2011

Inondations à Saint-Jean-sur-Richelieu

Je suis sure que vous avez déjà entendu parler de l'eau qui continue à remonter à Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec. Je regarde souvent les nouvelles télévisées de Radio-Canada et ça fait quelques semaines qu'ils en parlent. C'est toujours la même histoire : « L'eau continue à monter, mais on s'attend à une baisse à la fin de cette semaine. »

Cependant, cette baisse n'a pas encore vu le jour. Plusieurs gens de Saint-Jean-sur-Richelieu ont dû évacuer leurs maisons, et ont perdu leurs affaires au cours des dernières semaines. En voyant le reportage d'aujourd'hui, j'étais capable de voir l'état angoissé des gens qui vivent cette réalité. La frustration, l'inquiétude, et la fatigue sont toujours présentes sur leurs visages.

Jack Layton s'est pointé à Saint-Jean-Sur-Richelieu cette semaine pour parler aux gens de la région. J’ai rapidement constaté qu'il n'avait pas beaucoup de positifs à dire par rapport à l'aide gouvernementale. De plus, un homme a exprimé du mécontentement envers Stephen Harper, disant qu'il est décu de ne pas avoir vu le premier ministre se présente au lieu. 

Ces commentaires négatifs envers notre premier ministre m'ont fait réfléchir. Est-ce que le gouvernement majoritaire en a fait assez pour aider les gens de Saint-Jean-Sur-Richelieu? C'est toujours difficile de savoir quand je n'ai pas toute l'histoire. Peut-être que Stephen Harper a une raison légitime pour ne pas s'y être rendu. D'ailleurs, c'est un homme très occupé.
Par contre, il me semble qu'il y ait toujours beaucoup de tension entre le gouvernement fédéral et le Québec. C'est sûr que les Québécois ont vécu un passé affligé et difficile. Peut-être, le gouvernement a-t-il une résponsabilité de prouver qu'il croit en la province du Québec, qu'il lui tient à coeur, qu'il pense le Québec important et une partie nécessaire du Canada.

De l'autre côté, tout le monde a toujours quelque chose de mauvais à dire de M. Harper.

Vos pensées?

mardi 3 mai 2011

Mes inspirations musicales

Samedi soir, j’ai été l’une des musiciennes lors d’un concert de bienfaisance pour le Japon à une église à Toronto. J’ai eu le privilège de jouer et chanter quelques chansons originales, composées par moi-même.

En parlant avec d’autres performeurs après le spectacle, on m’a demandé quelles artistes m’ont influencée le plus. Cela m’a fait réfléchir.  

Cette année en particulier, j’ai découvert deux chanteuses qui m’ont beaucoup marquée pas seulement par leur façon de chanter, mais aussi par leurs paroles, leur style vocal, et leur talent musical.

Je vais prendre un peu de temps maintenant pour vous montrer pourquoi je les apprécie tant.

La première chanteuse/compositrice s’appelle ADELE.

Adele Laurie Blue Adkins est née en Angleterre en 1988. Après avoir gradué de The BRIT School for Performing Arts and Technology en 2006, elle a enregistré un demo comprenant trois chansons originales qu’un ami a mises sur Myspace pour elle. Pas long après, elle s’est fait remarquer par le label XL avec qui elle a enregistré son premier album, 19. Désormais, elle devenait rapidement célèbre et connue en Europe et aussi par un public en Amérique du Nord. Elle vient de sortir son deuxième album, 21. (Vous pouvez voir que les titres de ces deux albums correspondent à son âge actuel).

Son style : acoustique, pop, soul
  • Sa voix mélancolique transmet un sentiment passionné. Elle nous rend capables de nous sentir ce qu’elle se sent en écrivant et en chantant ses chansons.
  • Ses paroles sont à la fois vives et simples et ils nous permettent de traverser le seuil de son âme et son cœur
  • Ses chansons sont créatives. On ne sache pas à quoi s’attendre, mais on est toujours impressionné
Mes chansons préférées : Don’t you remember, et Set Fire to the Rain de son Album 21.
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Bientôt je vais dévoiler la deuxième chanteuse/compositrice qui m'a beaucoup impressionnée et qui a eu et continue à avoir un impact positif sur ma musique. 

jeudi 21 avril 2011

Montréal

Jeudi dernier, j'ai embarqué dans MEGABUS pour faire le trajet de 6hr de Toronto à Montréal. Ce matin-là, j'avais fini ma deuxième année de l'université. C'était le temps idéal pour rendre visite à ma chère amie, Sarah, que j'ai rencontrée cet été passé au camp.

Je n'avais jamais pris de bus pour faire un si long voyage. Quelle façon de commencer mes vacances d'été!

Je suis arrivée à Montréal après 20h. Sarah m'attendait déjà, prête pour m'accueillir. En rentrant chez elle, un petit appartement dans la résidence du Cégep qu'elle partage avec sa coloc, j'ai déposé mes valises et je suis tombée sur son lit, épuisée.

Le jour d'après, on a visité l'immeuble où se passent les cours de Sarah. Elle m'a montré l'équipement ambulancier y compris la civière chaise et les mannequins pesant 120 livres. Je suis tellement impressionnée chaque fois que Sarah raconte des histoires de son programme d'études en SPU. Ensuite, on a visité la librarie au Cégep. Vu qu'il est difficile de trouver Antidote à Toronto et que Sarah reçoit un prix réduit avec sa carte d'étudiante, j'y ai acheté le programme pour mon ordinateur.

Vendredi soir, je suis allée avec Sarah à la réunion de jeunesse à son église. D'ailleurs, j'ai pu voir quelques amis du camp. Ça faisait du bien d'être réunie avec eux, même pour quelques heures.

Samedi, Sarah et moi avons eu une vraie aventure. Elle m'a montré l'extérieur du stade olympique à Montréal. Ensuite, on a profité du Biôdome, un centre d'animaux (genre zoo) sauf que les animaux vivent dans leur habitat naturel recréé à l'intérieur du bâtiment. Il y avait une gamme d'espèces à voir y compris des loutres et les pingouins.
Il faisait froid à Montréal cette fin de semaine là, mais malgré la grêle, la neige, et la pluie Sarah et moi étions déterminées à trouver de la poutine pour le dîner. On avait déjà entendu parler d'un restaurant qui s'appelle la Banquise. On traînait partout dans la ville juste pour le trouver. Même à 15hr l'après-midi, le restaurant débordait de gens. On s'attendait à une poutine comme nulle autre et on n'était pas déçues. Le menu se vantait de 20 sortes différentes de poutine. Moi, j'ai eu une poutine "Chicks" - Poutine régulière avec du poulet pané par dessus. Sarah a mangé une poutine kamakazie - Poutine régulière avec des saucisses épicées et des poivrons. YuuummM! On ne sait pas faire la poutine en Ontario. Je suis convaincue que c'est seulement au Québec qu'on peut en trouver.
Après une journée pleine d'amusement, on est retournée chez elle encore et on a passé la soirée en écoutant des films.

Dimanche, j'ai eu le privilège d'assister à la réunion de l'église avec Sarah. Après la réunion, un groupe de gens de l'église et nous sommes tous allés à une cabane à sucre pour prendre le dîner. Je n'ai jamais mangé autant de sirop d'érable dans une journée. Mais, oh que c'était bon! C'était la première fois que je suis allée à une cabane à sucre. Je sais qu’on en a en Ontario, mais c'est rare qu'on y aille. Imaginez une grande pièce bruyante pleine de tables longues. Le repas comprend des oeufs, de la soupe, des pommes de terres, des saucisses au sirop d'érable, des haricots, du jambon. Pour le dessert, on a mangé des crêpes et de la tarte au sucre. Dehors, il y avait la tire d'érable: quelqu'un verse du sirop d'érable dans une boîte en bois remplie de neige. Ensuite, vous enroulez le sirop d'érable autour d’un bâtonnet. Le sirop se colle au bâtonnet, créant une sorte de sucette. Yummm.

Le matin d'après, on a dû se lever tôt pour nous rendre encore à la gare. Sarah et moi se sommes dit «au revoir» et «à la prochaine». Puis, j'ai fait le retour (pas aussi agréable que le premier voyage étant donné que j'ai oublié mon lunch chez Sarah, et le bus était débordé.) Mais bon.

Profitez de quelques photos de mon voyage

mercredi 2 février 2011

Une critique de film


Le fabuleux destin d’Amélie Poulin
Lauréat de plusieurs Césars, le réalisateur et scénariste français Jean-Pierre Jeunet est connu à l’international pour ses œuvres cinématographiques. Ce génie du cinéma, né dans les années cinquante, a tiré parti de ses grands talents de réalisation en France ainsi qu’aux États-Unis. La carrière de Jeunet s’est amorcée en faisant des films publicitaires et des courts-métrages. Ensuite, il a plongé dans le tournage des longs-métrages, dont le Delicatessen et La Cité des enfants perdus. Bien que ces dernières œuvres aient remportées un grand succès, aucune n’a été aussi bien reçue par le public que Le fabuleux destin d’Amélie Poulin, sortie en 2001. Cette comédie romantique, avec plus de vingt-trois millions d’entrées, a vu la plus grosse réussite internationale d’un film français en langue de Molière et a mérité une place parmi les 1000 meilleurs films jamais réalisés selon le New York Times. Conçu par une équipe douée, ce film a gagné le Prix lumière du meilleur film, de la meilleure actrice (Audrey Tautou), et du meilleur scénario. Il a aussi remporté trois Césars et plusieurs autres nominations.
            L’histoire se situe à Paris dans le quartier Montmartre et met en scène Amélie Poulin, jeune femme simple et introvertie. Après une enfance plus ou moins isolée, Amélie quitte la maison où elle grandit et devient serveuse au Café des 2 Moulins. Sa vie change radicalement quand elle découvre une boîte de souvenirs cachée derrière un carreau dans sa salle de bain. Il semble que cette boîte ait appartenu à un petit garçon qui habitait dans son appartement il y a une quarantaine d’années. Dès lors, Amélie entreprend de chercher ce garçon, maintenant adulte, et lui rendre ses souvenirs d’enfance. Après quelques recherches, elle réussit à le trouver. Quand elle voit cet homme ému, encore en possession de ses petits trésors après si longtemps, Amélie décide de consacrer sa vie au bonheur des autres. Elle parvient à améliorer la vie de ceux et celles qui l’entourent en employant des stratégies furtives et créatives. En s’occupant des autres, Amélie se rende compte que personne ne s’occupe pas d’elle. Elle se sent seule, malgré des gens qui l’entourent. Cela commence à changer lorsque elle tombe amoureuse de Nino, jeune homme mystérieux, qui aime collectionner des photos jetées sous un photomaton au métro. Cependant, avant que Amélie puisse trouver le courage de poursuivre cette relation, elle devra faire face à ses propres craintes qui l’empêchent de vivre une vie complète. 
            Jean-Pierre Jeunet réussit à captiver l’audience en créant un Paris onirique et imaginaire. Ce film se présente comme un conte de fées, et l’on se perd facilement dans l’histoire passionnante.  L’intrigue, racontée par un narrateur tout au long du film, donne une impression d’une nouvelle pour enfants mais à laquelle tout groupe d’âge s’intéressera. Les couleurs vives d’un beau printemps à Paris créent un décor spectaculaire qui nous fait songer à y voyager. Ce décor est jumelé à une incroyable bande sonore composée par Yann Tiersen. Cette musique de piano remplie les oreilles et va parfaitement avec l’ambiance mélancolique du film.  
            Le véritable bijou de ce film se trouve dans les personnages. Jean-Pierre Jeunet met en valeur leurs caractéristiques à la fois uniques et charmantes. Les relations qui se développent entre eux sont touchantes. C’est surtout le cas de celle entre Amélie et son voisin, un vieux peintre.  En tant qu’une figure du père, c’est lui qui l’aidera à se rendre compte de la nécessité d’aller au bout de ses rêves. Lors de leurs rencontres, l’on a le privilège de voir une partie plus intime d’Amélie. C’est ici, lorsque ses espoirs sont dévoilés et elle essaie de se débrouiller, que beaucoup d’entre nous se reconnaîtront.
La seule faille dans le scénario est le fait que Amélie ne dit aucun mot en personne à Nino, son amoureux espéré. Même à la fin, quand ils sont enfin réunis dans son appartement, aucune communication parlée n’est échangée entre les deux. Ils s’embrassent et Nino passe la nuit chez elle, mais ils ne prennent pas le temps de se parler. Au lieu de voir Amélie entrer dans l’univers réel en ralliant le courage de parler à Nino, ce qu’elle essaie de faire tout au long du film, l’on reste toujours dans celui de ses rêves avec un amour inexpliqué. Le spectateur est laissé sur sa faim en voulant voir la relation d’Amélie et Nino se développer davantage. Malgré ce fait, Audrey Tautou, l’actrice talentueuse qui joue Amélie, est très convaincante. En se consacrant cœur et âme à ce rôle, elle réussira à faire vibrer la corde sensible de tous ceux qui verront ce film. C’est une œuvre cinématographique à ne pas manquer.

vendredi 7 janvier 2011

Ataliers de soutien.

Au début de chaque année je crée une liste de rêves à réaliser au cours des prochains douze mois. Cela peut comprendre des buts, des espoirs, des projets que j'aimerais accomplir. 

Avec mon intêrèt croissant de la langue française j'ai inclus quelques buts par rapport à cette langue.

#9 sur la liste parle de l'espoir d'améliorer mon écriture et ma lecture. J'aimerais, cette année, trouver le temps pour les mettre en pratique en lisant des romans et des magazines, et en écrivant des billets ici pour ce blogue.

Aujourd'hui une nouvelle manière qui m'aidera à pratiquer mon français écrit s'est présentée. Glendon offre un nouveau service pour les étudiants et les étudiantes de deuxième et de troisième année qui vise à combler des lacunes accumulées dans les dernières années qui les empêchent d'effectuer leurs rédactions et travaux dans les cours de français au niveau qu'il faut. Ce programme jumelle chaque étudiant ou étudiante avec un moniteur ou une monitrice qui travaillera avec eux, de genre tutorat, une fois par semaine. La meilleure partie? Ils nous l'offrent gratuitement! Les moniteurs et monitrices sont des étudiants francophones de Glendon et chaque semaine on se rencontrera pour une heure (individuellement) dans le but d'éliminer et clarifier quelques erreures et faiblesses qu'on fait souvent dans notre écriture ainsi que de nous faire travailler notre lecture et écriture.

Quelle chance! J'ai hâte pour ce qui s'en vient et j'espère de pouvoir faire partie de ce programme ce semestre. J'espère aussi que l'heure du tutorat ira bien avec mon horaire académique...

dimanche 2 janvier 2011

Échange international

Ce semestre à Glendon, j'ai dûment travaillé sur mon dossier de candidature pour le programme d'échanges internationaux associé avec mon université. Il faut le remettre au bureau du principal adjointe cette semaine, et je l'ai presque fini. Il ne reste qu'aller chercher un relevé officiel de notes (que j'ai pensé déjà commander sur internet - mais apparemment un relevé de notes n'est pas officiel s'il est adressé à l'étudiante) Merci de m'en avoir averti York... ou pas..

Je serai contente de le finir.

Si tout va bien - je vais me trouver à Nice en France janvier prochain...

jeudi 16 décembre 2010

Exercice d'écriture employant le vocabulaire de la cause et la conséquence

Volici un paragraphe bref qui j'ai écrit le soir avant mon test français final. C'est tellement n'importe quoi, mais je vais le mettre ici quand même. 

Davantage d'étudiants ont recours à la caféine. C'est surout le cas pendant la fin de session quand chacun entre eux doit subir des nuits blanches, plongé dans leurs textes en étudiant pour les examens.  
Suite à une tasse de café, il devient plus facile de rester alerte puisque la caféine est une drogue stimulante qui fait augmenter la stimulation du système nerveux. Cette stimulation vous empêchera de vous endormir lors d'un session d'études. Cependant, ce breuvage comprend aussi des effets négatifs. Étant donné que c'est une drogue, si l'on en boit assez, cela peut mener à une dépendance de caféine. C'est à dire que l'on en a besoin dans le corps pour bien fontionner. Avec une telle dépendence, faute de caféine dans le corps peut déclencher le mal de tête, une manque de concentration, et l'angoisse.

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